Si le référencement naturel est très efficace sur la durée, il est néanmoins assez long à mettre en place. La mise en place d’une boutique en ligne demande une visibilité sur le web presque immédiate. Il est donc difficile, et même impossible d’un point de vue comptable, d’attendre plusieurs semaines ou plusieurs mois. Vous devez donc trouver du trafic qualifié rapidement, en acheter, et optimiser vos campagnes afin de les rendre rentables le plus vite possible.
Comment acquérir différentes sources de trafic, moyennant finances ?
Sur les moteurs de recherche : Adwords, advertising Yahoo et Bing
Ce système permettant d’acquérir du trafic est relativement simple. Pour vulgariser : vous choisissez des mots clés, un prix maximal au clic, et vous voilà en place sur les pages de résultat des trois principaux moteurs de recherche, sur les emplacements dédiés. Le prix au clic (CPC) détermine à la fois ce que vous allez payer au maximum pour chaque visiteur envoyé sur votre site et votre position sur la page.
Plus on veut de trafic, plus on veut de visibilité, plus il faut payer cher chaque visiteur.
Ce type de campagnes d’achat de trafic peut être extrêmement rentable avec certains commerces, moins sur d’autres, et demande surtout un travail de suivi très important, surtout lors de la phase première d’optimisation. Quel mot clef est rentable ? Puis-je acheter plus de trafic sur ce terme tout en conservant un bon taux de rentabilité ? Quel texte d’annonce convertit le mieux ? Sur quelle page est-il plus rentable d’envoyer le trafic ? Autant de questions qui ne peuvent trouver de réponses qu’après diverses phases de tests.
Seul bémol : pour certaines thématiques, les prix au clic sont extrêmement élevés. Deux raisons possibles à cela : soit des intervenants choisissent de faire du branding, à savoir acheter de la visibilité sur les pages de résultat sans chercher la rentabilité de la campagne ; soit la rentabilité est au rendez-vous malgré des tarifs élevés. Là encore, il faut tester pour savoir…
Avec des régies publicitaires
Disons le tout de suite, les régies publicitaires sont à choisir uniquement pour ceux qui ont un budget conséquent et souhaitent faire du branding massif. Il faut compter pas moins de 2000 ou 3000 euros pour traiter avec une régie publicitaire sérieuse. Il est très rare d’être directement rentable sur une campagne de publicité opérée par les systèmes de régies publicitaires.
La raison : les campagnes sont vendues au CPM, à savoir un coût pour 1000 affichages de votre publicité. En France, le taux de clic moyen sur une bannière publicitaire se situe entre 0,1 et 0,3% selon les formats et les emplacements. On reçoit donc peu de visiteurs, même lorsqu’on achète les affichages par millions.
Même si les publicités sont peu cliquées, l’effet en terme de branding peut être très intéressant. Pour faire connaître une marque, être visible sur des sites profitant d’une grande notoriété, avec une vraie stratégie de marketing et de visibilité complémentaire, l’effet de levier peut être intéressant . Une solution payante pour doper les conversions sur le trafic acheté ou capté par d’autres moyens.
L’achat de visibilité par régies publicitaires doit être fait en permettant aux internautes de vous retrouver autrement et facilement. Rien n’est plus « volatile » sur le net qu’une bannière publicitaire, et l’achat impulsif est loin d’être le comportement le plus répandu.
Grâce aux comparateurs de prix
Malgré les derniers échauffourés entre Google et les comparateurs de prix lors de la mise à jour de l’algorithme Panda, les comparateurs de prix drainent toujours de belles quantités de trafic, et profitent encore d’une longue traine intéressante en référencement naturel.
Il est quand même assez onéreux d’acheter du trafic par ce biais. Les visiteurs sont facturés au clic (0,20€ environ en moyenne, mais parfois beaucoup plus…), avec des frais de gestion en sus non négligeables, et propres à chaque comparateur.
L’avantage est d’accéder à une manne de visiteurs clairement intéréssés par l’achat en ligne, et les taux de conversion peuvent être bons (Twenga avançait des taux de l’ordre de 30% avec certaines de ses boutiques partenaires).
Les réseaux sociaux
En France, deux réseaux sociaux drainent un trafic conséquent : Twitter et Facebook. Le fonctionnement de l’achat de trafic sur Twitter est assez original, puisque l’annonceur ne paye qu’à condition que l’internaute réagisse à son tweet sponsorisé, soit par un ReTweet, soit par un clic, soit par une mise en favoris.
Facebook, lui, fonctionne sur le même modèle que les moteurs de recherche. Reste que la méthode de ciblage est radicalement différente : si on cible par mot clé sur les moteurs de recherche, on cible par profil sur Facebook (âge, centres d’intérêts, sexe, etc.). On reste dans le cadre d’un achat de trafic au CPC classique pour la suite…
Cette façon d’acheter du trafic est plus intéressante pour des business particuliers. Pour ceux positionnés sur des produits en phase avec un public habitué à l’environnement web et aux réseaux sociaux.
Notez sur Facebook la possibilité d’acheter des « j’aime » pour une page professionnelle faisant la promotion d’un site internet. Cette façon d’acheter du trafic se fait en deux temps donc, en envoyant d’abord les internautes sur sa page, puis sur son site. L’énorme avantage est la capitalisation des adhérents qu’il sera possible, par la suite, d’exposer à des informations plusieurs fois par an, et sans surcoût. Les interventions de ce genre sont évidemment à conseiller aux personnes qui s’impliquent, avec leur boutique en ligne, sur les principaux réseaux sociaux.